La motivation du signe en question : approche cognématique des morphèmes en [a] de la langue espagnole

Fiche du document

Date

7 mars 2015

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Stéphane Pagès, « La motivation du signe en question : approche cognématique des morphèmes en [a] de la langue espagnole », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.s17f2u


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

L’alternance i / a a depuis toujours suscité l’intérêt et la curiosité des linguistes (dès Platon), i étant généralement associé aux notions de petitesse, proximité, et a, à celles d’étendue et de mise à distance, et ce dans plusieurs langues non apparentées (ici, là, voici, voilà, this, that, which, what…).C’est cette question, relevant de l’iconicité phonologique, que cette étude propose d’explorer par rapport à la langue espagnole et au phonème vocalique central [a].Elle s’inscrit dans le sillage de la théorie cognématique du linguiste angliciste, D. Bottineau, élaborée depuis une dizaine d’années – le cognème étant défini comme l’instruction cognitive encodée par les caractéristiques phonético-articulatoires et acoustiques d’un phonème, celles pour [a] étant [dissociation] et [éloignement] – ainsi que dans celui de deux travaux (2010 et 2013) du linguiste hispaniste, Gilles Luquet, consacrés à la cognématique et à l’iconicité des morphèmes grammaticaux, tant en synchronie qu’en diachronie.Il s'agit d'explorer cette hypothèse et d'analyser les principaux morphèmes et submorphèmes grammaticaux en [a] de l'espagnol actuel dans une perspective inspirée de ces travaux. Concrètement, cette étude vise à étudier les différentes valeurs grammaticales du [a] à travers ses réalisations discursives les plus remarquables : comme simple relateur (première partie de ce travail), comme élément recteur dans la syntaxe de l’objet (seconde partie) ou encore en tant que formant vocalique des morphèmes grammaticaux, notamment associé au féminin, au verbe, à l’adverbe, sans oublier le système des déictiques (troisième partie). Cette nouvelle approche se propose donc d'essayer de porter un regard nouveau sur des faits de langue qui ont été jusqu'à présent largement décrits et théorisés et elle devrait trouver un prolongement à travers les recherches en neurosciences cognitives.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en