Les vacances-yoga : engagement et expériences du corps à Rishikesh

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10 septembre 2020

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En prenant appui sur un terrain ethnographique à Rishikesh (Inde du Nord), cet article présente plusieurs stratégies autour du tourisme du yoga : une politique tenue par le gouvernement indien, une spirituelle et économique représentée par l’ashram Parmarth Niketan. A ces stratégies s'opposent l'expérience de ces "vacances-yoga" évoqués par les pratiquants. Situé au pied de l’Himalaya et du Gange, Rishikesh par son accés assez difficile symbolise la volonté du pélerin de se couper de l’ordinaire pour créer un espace hors du temps où les pratiquants reprennent posssession de leur corps, d'un rythme "en harmonie avec la nature". L’exemple de Rishikesh est significatif d'une volonté de désélération, de se mettre en rupture avec le « slow body » et le slow tourisme, car l’expérience en ashram, en tant qu’espace privilégié de lien avec la nature, peut faire émerger de nouvelles corporéités.

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