Nature et refus de la modernité en Allemagne (1860-1970)

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1998

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François-Georges Dreyfus, « Nature et refus de la modernité en Allemagne (1860-1970) », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10670/1.s3h4ts


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Résumé Fr

De 1860 à 1970 une pensée anti-industrielle s’est développée en Allemagne. Fondée sur un amour désordonné de la nature, élaboré par les piétistes, renforcé par le romantisme, renouvelé par les intellectuels catholiques, elle entraîne un rejet de la modernité et de la société urbaine. Limitée aux milieux traditionalistes avant 1890 (P. de Lagarde), elle s’élargit au tournant du siècle mais son impact demeure très réduit. Le thème est repris après la Grande Guerre dans des milieux d’extrême droite et va donner naissance à une tendance dans le parti nazi dont les chefs de file seraient Darré et Rosenberg. Ils seront très vite marginalisés. La pensée anti-industrielle se renouvelle après 1960 avec l’explosion de la croissance économique. Elle sera l’un des éléments fondateurs de la pensée écologique, de ce parti politique en voie de constitution : les Verts.

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