L’HYGIÈNE MENTALE SELON HEINRICH MENG. En marge de l’Institut de recherche sociale et de ses réseaux

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1 janvier 2023

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Emmanuel Delille, « L’HYGIÈNE MENTALE SELON HEINRICH MENG. En marge de l’Institut de recherche sociale et de ses réseaux », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10.3917/aphi.861.0099


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Résumé En Fr

This contribution sheds light on the role of the physician and psychoanalyst Heinrich Meng in the networks of the In­ stitute for Social Research, and in partic­ ular on his approach to mental hygiene. As deputy director of the Frankfurt Psy­ choanalytic Institute, working alongside Karl Landauer, Meng was the leader of a program of social reform and prevention called Psychohygiene; the term refers to a conception of mental health based on psychoanalysis. This frame of reference illuminates why and how Meng tended to be a source of proposals for prophylax­ is rather than of theory, in unison with educators and associations involved in prevention in the field of mental health. Although Meng was the editor of many books on psychoanalysis applied to so­ cial institutions, he remained on the fringe of critical theory, outside both the social sciences and the inner circles of the Institute’s members in exile.

Cette contribution apporte des éclaircis­sements sur le rôle du médecin et psy­chanalyste Heinrich Meng dans les réseaux de l’Institut de recherche so­ciale, en particulier sur sa perspective hygiéniste en santé mentale. Directeur adjoint de l’Institut de psychanalyse de Francfort au côté de Karl Landauer, Meng fut le porteur d’un programme de réformes sociales et de prévention ap­pelé Psychohygiene, une conception de l’hygiène mentale adossée à la psycha­nalyse. Ce cadre de référence explique pourquoi et comment Meng a surtout été force de propositions en prophylaxie plutôt qu’en théorie, à l’unisson avec les pédagogues et les associations engagées dans la prévention en santé mentale. Même si Meng fut l’éditeur de nombreux ouvrages de psychanalyse appliquée aux institutions sociales, il est resté en marge de la Théorie critique, à la fois à l’écart des sciences sociales et en dehors des pre­miers cercles de l’institut en exil.

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