27 septembre 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
André Brochu, « Chapitre 5. Le secret et les maléfices », Les Presses de l’Université d’Ottawa | University of Ottawa Press, ID : 10670/1.s7ey1j
La sorcière, on a pu le constater, est un être voué au mal parce que le mal, étant parfois plus porteur de vie que la sagesse commune, peut représenter le salut. La sorcière est un être humain, pleinement humain, plus humain que les morts-vivants qui l’entourent. C’est auprès d’Aurélie Caron qu’Élisabeth trouvait un remède à son ennui et à son tourment de femme humiliée ; et, le moment venu de régler ses comptes, elle agissait elle-même à distance comme une sorcière, le docteur Nelson accompl...