No kids, more life? On environmental concerns among childfree communities No kids, more life ? Du souci environnemental au sein des communautés childfree En Fr

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Sébastien Y. Roux et al., « No kids, more life ? Du souci environnemental au sein des communautés childfree », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10.4000/mots.29600


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Résumé En Fr

Based on an ethnographic analysis of childfree communities, and on the statistical treatment of internet posts, this article analyses the evolution of speech about childfreedom in the English-speaking world. For ten years now, environmental fears have progressively emerged as a main concern among the internet pages and groups that we studied. While childfree communities have been long divided between those who lament their infertility and those who defend a life without children, new “antinatalist” discourses have emerged that posit population reduction as a legitimate political aim and/or a valid ethical proposition. Seen as neither a curse nor an opportunity, the childfree life tends to be more frequently associated with an altruistic decision in the face of impending ecological disasters. By describing these discourses, and retracing their evolution and distribution, this article studies the emergence of new ethical concerns that defend childfree lives as an ecological choice and a new approach to population growth.

À partir de l’ethnographie en ligne de communautés childfree et du traitement lexicographique de publications choisies, l’article étudie l’évolution des discours sur la vie sans enfant dans l’espace anglophone. Depuis une dizaine d’années, les arguments écologiques rencontrent un écho croissant au sein des pages et groupes étudiés. Longtemps structuré par l’opposition entre une infertilité subie et une volonté affirmée de non-parentalité, l’espace childfree s’ouvre de plus en plus aux positions dites « anti-natalistes » qui font de la réduction de la population un objectif politique et/ou une position éthique. Ni malédiction, ni opportunité, la vie sans enfant devient pour certains une décision altruiste et rationnelle s’imposant pour faire face à l’imminence de la catastrophe écologique. En caractérisant ces arguments et leur diffusion, l’article interroge le sens de discours qui font de la vie sans enfant moins un empêchement que l’expression d’un autre rapport au monde et à la population.

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