L'antiféminisme des « populationnistes »

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2012

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Mathieu Caulier, « L'antiféminisme des « populationnistes » », Cahiers du Genre, ID : 10670/1.s9ellt


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L’auteur propose une analyse des antiféminismes exprimés par des acteurs centraux du champ des politiques de population, devenu un espace « proféministe » recentré sur la « santé et les droits reproductifs » au cours des années 90. Cette « révolution », notée lors de la Conférence du Caire sur la population de 1994, a vu la victoire d’un groupe de voix féministes au sein des fondations philanthropiques et des organisations et la relégation relative des anciens experts et expertes en matière de « population ». Cette prise de pouvoir a délié l’expression d’un antiféminisme, souvent voilé de rectitude politique (politiquement correct), qui structure les représentations de l’espace social de la santé reproductive et opère une dichotomie entre expertise scientifique légitime et activisme idéologique illégitime.

Population Controllers and the Resentment of Anti-feminismThis papers offers an analysis of the anti-feminism expressed by central actors of the field of population policies, which became a “pro-feminist” field refocused on “health and the reproductive rights” in the 1990s. This “revolution”, accomplished during the Cairo conference on population in 1994, saw the victory of a group of feminist agents within major philanthropic foundations and other organizations and the relative banishment of former experts in “population”. This appropriation of power loosened the expression of an anti-feminism, often veiled with politically correct discourse, which structures the representations of the social space of reproductive health institutions and operates a dichotomy between correct scientific expertise and ideological and illegitimate activism.

ResumenEl autor propone un análisis de los antifeminismos expresados por actores centrales del campo de las políticas de población, convertido en un espacio “profeminista” reajustado sobre la “salud y los derechos reproductivos” durante los años 90. Esta “revolución”, señalada durante la Conferencia del Cairo sobre la población de 1994, vio la victoria de un grupo de voces feministas en el seno de las fundaciones filantrópicas y de las organizaciones y la relegación relativa de los antiguos expertos en materia de “población”. Esta toma de poder ha desatado la expresión de un antifeminismo, con frecuencia empañado de rectitud política (políticamente correcto), que estructura las representaciones del espacio social de la salud reproductiva y opera una dicotomía entre pericia científica y activismo ideológico ilegítimo.

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