Warm Feet with the Window Open: When a Drawing Allows for the Resignification of the Stigma of Energy Waste in an Online Survey Les pieds au chaud la fenêtre ouverte: Quand le dessin autorise la resignification de la stigmatisation du gaspillage énergétique dans une enquête en ligne En Fr

Résumé En Fr

This article presents a quantitative online survey instrument designed to analyze, not stigma or sanctions, but statements, taking the deviant’s side and aiming to “resignify” the accusation. To do this, respondents were asked to react to a drawing depicting a character wasting energy and sanctioned or stigmatized by another character. Respondents were asked to imagine the deviant’s response to this stigmatisation. After having discussed the notion of resignification and its theoretical link with the notions of sanction or stigmatization, we present the textual analysis of the answers to this open-ended question thus staged in a drawing. We seek to describe and characterize the discursive forms of resignification attested in our corpus by showing how they fit into the perspective proposed by Judith Butler. Finally, the text goes back to the contributions and limits of the drawing-question.

Ce texte présente un dispositif d’enquête quantitatif en ligne conçu pour analyser, non pas des stigmatisations ou des sanctions, mais des éoncés, prenant le parti du déviant et visant à « resignifier » l’accusation. Pour cela il a été proposé aux personnes enquêtées de réagir à un dessin mettant en scène un personnage gaspillant de l’énergie et sanctionné ou stigmatisé par un autre personnage. Il a été demandé aux enquêtés d’imaginer la réponse du déviant à cette stigmatisation. Après avoir discuté la notion de resignification et son couplage théorique avec les notions de sanction et de stigmatisation, nous présentons l’analyse textuelle des réponses à cette question ouverte ainsi mise en scène dans un dessin. Nous cherchons `à décrire et `a caractériser les formes discursives de la resignification attestées dans notre corpus en montrant en quoi elles s’inscrivent dans la perspective proposée par Judith Butler. Le texte revient enfin sur les apports et les limites du dispositif.