8 juillet 2015
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Sandra Crozet, « La coopération décentralisée pour le développement, un atout pour les milieux ruraux ? La coopération décentralisée entre le Beaujolais et le district de Kalarach (France - Moldavie) », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.sb9hvz
Ce mémoire a pour sujet principal l’action internationale de développement des milieux ruraux et, en un total de 91 pages, s’attarde sur la question suivante : la coopération décentralisée pour le développement, un atout pour les milieux ruraux ? Afin de répondre à cette interrogation, un plan en trois parties a été défini. Dans un premier temps, nous revenons sur la définition des termes clefs et leur bonne articulation entre eux. Il est particulièrement important de retenir qu’aujourd’hui, nous sommes face non pas à un, mais à plusieurs types de milieux ruraux de plus en plus connectés avec les milieux urbains. Cependant, l’aide au développement parvient peu à requalifier ces types de milieux bien particuliers. Face à ce problème, la coopération décentralisée pour le développement est aujourd’hui vue comme une des solutions à l’inefficacité constatée de l’aide au développement, cependant, son action sur les milieux ruraux est encore trop anecdotique. Dans un second temps, nous allons nous pencher sur une étude de cas bien particulière, la coopération décentralisée pour le développement entre le Beaujolais, en France, et le district de Kalarach, en Moldavie. Celle-ci montre une opération de coopération décentralisée pour le développement mise en oeuvre entre deux milieux ruraux. Dans ces échanges, trois thématiques sont mises en avant, à savoir l’assainissement, la francophonie et l’action socioculturelle. Si chaque action est efficace, leur mise en place, de manière parallèle, ainsi que le manque de moyens humains et financiers de cette coopération nuit à son efficacité globale. Dans un dernier temps, nous reprenons les constats principaux dressés dans cette étude de cas. Malgré quelques difficultés, cette action a aujourd’hui des retombées positives qui pourraient être décuplées si l’on réorganisait les échanges. Cette action montre également l’existence d’un véritable savoir-faire rural et l’importance de la prise en compte de la CDD par ces milieux, en ce qu’elle permettrait une requalification mutuelle des collectivités concernées. Cette étude de cas permet également de se rendre compte des limites actuelles de la coopération décentralisée pour le développement et de proposer des pistes d’évolution pour une meilleure adaptation de ces efforts à l’ensemble des milieux.