Les actes de connaissance. La pragmatique de la cognition et le problème épistémique de la justification

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2004

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Sylvain Lavelle, « Les actes de connaissance. La pragmatique de la cognition et le problème épistémique de la justification », Revue Philosophique de Louvain, ID : 10.2143/RPL.102.3.504932


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Résumé En Fr

The problem of knowledge inherited from Plato's Theaetetus has been thought in contemporary epistemic analysis since Gettier as a problem of the justification of true belief. Now the analysis of the relationship between cognition and action makes it possible to establish that knowing always means acting, whether in view of knowledge as such, for which action appears to be a necessary condition for more than one reason, or whether in view of anything but knowledge, which appears to be a tool for numerous ends that it is the task of action to specify. Hence by drawing inspiration from the investigations of analytical philosophy into speech acts, it is possible to distinguish several types of acts of knowledge, in particular cognitive, incognitive and percognitive acts. Acts of knowledge thus make it possible to propose a pragmatic solution to the problem of Gettier, which, limited to the framework of epistemic analysis, appears as a "pseudo-problem" without a solution. Knowledge accordingly always presupposes a cognitive act, which, in function of the intention and the cognitive capacity of the subject in a given situation, assigns a value of justification to certain epistemic conditions. (Transl. by J. Dudley).

Le problème de la connaissance hérité du Théétête de Platon a été pensé dans l'analyse épistémique contemporaine depuis Gettier comme un problème de justification de la croyance vraie. Or, l'analyse de la relation entre cognition et action permet d'établir que connaître c'est toujours agir, que ce soit en vue de la connaissance en tant que telle, pour laquelle l'action apparaît comme une condition nécessaire à plus d'un titre, ou que ce soit en vue de tout autre chose que la connaissance, laquelle apparaît comme un outil pour des fins multiples qu'il revient à l'action de spécifier. Dès lors, en s'inspirant des investigations de la philosophie analytique sur les actes de langage, on peut distinguer plusieurs types d'actes de connaissance, en particulier les actes cognitifs, incognitifs et percognitifs. Les actes de connaissance permettent ainsi de proposer une solution pragmatique au problème de Gettier qui, limité au cadre de l'analyse épistémique, apparaît comme un «pseudo-problème» dépourvu de solution. La connaissance suppose toujours en effet un acte cognitif, lequel en fonction de l'intention et de la capacité cognitives du sujet dans une situation donnée, assigne une valeur de justification à certaines conditions épistémiques.

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