Montagnes Magiques, Cent ans de tourisme alpin à l'écran: fresque interactive INA

Résumé Fr

Montagnes Magiques propose une sélection d’archives de l’Ina, du Musée dauphinois et de la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l'Ain sur le développement du tourisme alpin depuis plus d’un siècle. Des chercheurs en sciences humaines et sociales réunis par le Labex ITEM contextualisent ces images et décryptent le regard porté par les médias sur les évolutions de ce territoire.La fresque Montagnes Magiques explore le thème des transformations et innovations qui ont touché les Alpes depuis que le tourisme est devenu une activité réservée d’abord à une élite puis, dans les dernières décennies, un élément majeur des économies comme des sociétés alpines. Considéré comme un élément de la modernisation de ces territoires vus généralement comme des périphéries restées à l’écart d’une modernité portée par les villes, le tourisme semble permettre à ces hautes terres habitées d’entrer dans la norme du développement économique, technique et culturel. Généralement compris comme un secteur porté par les urbains et les forces exogènes, son introduction puis son affirmation comme activité dominante ont été largement initiées et / ou endossées par une partie des habitants, originaires comme descendants de migrants devenus résidents secondaires, qui ont su comprendre tout l’intérêt de ces évolutions et proposer des adaptations, voire des innovations. A bien des égards la montagne est devenue un lieu d’expérimentation de nouvelles activités, la vitrine de nouvelles technologies, ou celle de nouvelles façons d’aménager ces espaces et de les pratiquer. Bref, la montagne est désormais essentielle pour la société contemporaine des loisirs. Secteur économique majeur, il était important de considérer le tourisme dans toutes ses acceptions, allant du thème classique des sports et des aménagements des stations, aux modes de circulation et aux risques naturels comme sociétaux, en passant par l’organisation sociale autour des questions de saisonnalité et de pluriactivité. Il fallait aussi présenter une fonction attendue, adaptation et complément du « terrain de jeu du 19ème siècle », celle de réservoir d’espaces et de nature à usage des urbains et dorénavant espace patrimonialisé ou devant l’être.

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