Communiquer face à l’urgence climatique : favoriser l’engagement écologique au regard du phénomène grandissant de l’éco-anxiété

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Médiatisation des catastrophes naturelles, New York qui se retrouve dans un nuage de cendre tel un film dystopique, les rapports du GIEC, la récurrence des canicules, les lanceurs d’alertes annonçant un effondrement de la planète d’ici quelques années, etc. Les messages auxquels nous sommes confrontés quotidiennement nous poussent à nous interroger sur le fonctionnement de notre société et sa compatibilité avec l’avenir. Surnommée « mélancolie du futur », l’éco-anxiété est un état psychologique qui survient suite à une prise de conscience écologique et révèle différents symptômes proches de ceux de la dépression.L’urgence climatique détient une influence incontestable sur notre capacité à réagir. L’urgence, accélérateur de temps, n’est souvent pas une situation propice à la réflexion et peut être responsable de plusieurs maux psychologiques : anxiété, insomnie, burn-out, etc. Plusieurs solutions existent pour lutter contre ces revers : réidentifier le problème et le nommer différemment, élargir les visions et imaginer d’autres moyens d’aborder le sujet, s’inspirer de grandes figures inspirantes et les soutenir, se confronter à la problématique par le biais de l’art, etc. Les différents acteurs de la communication ont un rôle à jouer face à cette problématique. L’éco-anxiété est une réponse du cerveau face au dérèglement climatique qui doit être traitée convenablement pour qu’elle puisse se transformer en un véritable engagement écologique.