Personifying the desire to write in Neo-Latin lyrical poetry: The Muses of Giovanni Pontano and Jean Salmon Macrin Personnifications du désir d’écrire dans la poésie lyrique néo-latine. Les Muses de Giovanni Pontano et de Jean Salmon Macrin En Fr

Fiche du document

Date

6 décembre 2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches En Fr

Muses Muses Inspiratrices

Citer ce document

Mélanie Bost-Fievet, « Personnifications du désir d’écrire dans la poésie lyrique néo-latine. Les Muses de Giovanni Pontano et de Jean Salmon Macrin », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.sg1d45


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

This thesis offers a parallel exploration of the lyrical works composed by two neo-latin poets: Giovanni Pontano (1429-1503), a Neapolitan statesman, and Jean Salmon Macrin (1490-1557), a court poet native of Loudun; it endeavors to determine how the figure of the Muse personifies their desire to write and the reflexive nature of their poetry. Prolegomena are dedicated to retracing the story of the motive. The first part then studies how far each poet falls within the humanist theories of poetics pertaining to the questions of inspiration, the aptum of genre and ethos, and the social status of poetry. The second part analyzes the imaginary representations of the translatio Musarum and its personal and national stakes, moving onwards to the depiction of the private, familiar universe, a crucial theme for these two pioneers of conjugal lyricism. Finally, the third part addresses the construction of the poetic persona and the representation of self through the Muse, first within the uncertainties of the poet’s calling or career, then through the expression of the poet’s flaws and desires.

Cette thèse propose une étude parallèle de l’oeuvre lyrique de deux poètes néo-latins, l’homme d’État napolitain Giovanni Pontano (1429-1503) et le poète de Cour loudunais Jean Salmon Macrin (1490-1557), et des figures de Muses qui personnifient leur désir d’écrire et le caractère réflexif de leur poétique. Après des prolégomènes destinés à retracer l’histoire du motif, la première partie examine la manière dont chacun des deux poètes s’approprie les théories poétiques humanistes relatives à l’inspiration, à l’aptum générique et éthique et à la fonction sociale de la poésie. La seconde partie analyse l’imaginaire de la translatio Musarum et ses enjeux personnels et nationaux, avant d’étudier la représentation de l’univers privé, centrale chez ces deux fondateurs du lyrisme conjugal. Enfin, la troisième partie se penche sur l’élaboration de la persona et la représentation du moi à travers la Muse, d’abord dans les incertitudes de la vocation ou de la carrière de poète, enfin dans l’expression du désir et de l’incomplétude.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en