Did you say "Fiction" ? A contextualist analysis of the judgment of fictionality and a pragmatist approach of novels Vous avez dit "fiction" ? Analyse contextualiste du jugement de fictionalité et approche pragmatiste des oeuvres romanesques En Fr

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2 juillet 2013

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Marion Renauld, « Vous avez dit "fiction" ? Analyse contextualiste du jugement de fictionalité et approche pragmatiste des oeuvres romanesques », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.sgtaps


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Résumé En Fr

The goal of this thesis is to clarify the concept of "fiction" as it appears in its ordinary and technical uses, by making explicit its presuppositions and effects. First, we study several theories of fiction given by analytical philosophers, from Frege to Walton; these analyses lead to a mentalist definition in terms of necessary and sufficient conditions, as a prescribed attitude of make-believe, a characterization for which we appreciate the merits and limits. Then, against an essentialist approach, we offer a contextualist analysis of the judgment of fictionality, its patterns and motivations. So we introduce a semi-formal apparatus which articulates the seven rules of judgment, their meta-rules and standards that make variable our attributions of fictionality, depending on external ontological, epistemical and ethical issues. Finally, in order to avoid the risk of excessive relativism, we focus on the acts of invention which are at play in the genesis and reception of so-called works of fiction, especially, novels. A pragmatist approach, together with a ternary conceptual framework (Information, Interpretation, Invention) and a study of some literary theories of fiction, allow us to sketch coherent answers to central questions about these expressions coming from our imagination and human creativity.

Le but de cette thèse est de clarifier le concept de « fiction » tel qu'il apparaît dans ses usages ordinaires et techniques, en en explicitant les présupposés et les effets. Dans un premier temps sont étudiées les théories de la fiction formulées par les philosophes analytiques, de Frege à Walton ; ces analyses aboutissent à une définition mentaliste en termes de conditions nécessaires et suffisantes, comme attitude prescrite de croyance feinte (make-believe), caractérisation dont on mesure les mérites et les limites. Contre une approche essentialiste, nous proposons, dans un deuxième temps, une analyse contextualiste du jugement de fictionalité, de ses motifs et motivations. Pour ce faire, un appareillage semi-formel est introduit, qui articule les sept règles du jugement, ainsi que les métarègles requises et les standards à partir desquels nos attributions de fictionalité sont variables, dépendantes d'enjeux externes ontologiques, épistémiques et éthiques. Afin d'éviter le risque de relativisme excessif, nous nous focalisons enfin sur les actes d'invention qui interviennent autant dans la genèse que dans la réception des oeuvres dites de fiction, et en particulier, des oeuvres romanesques. Une approche pragmatiste, entée sur une grille conceptuelle tripartite (Information, Interprétation, Invention), et couplée à une étude de quelques théories littéraires de la fiction, permet alors d'esquisser des réponses cohérentes aux principales questions concernant ces expressions issues de l'imagination et de la créativité humaine.

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