Les inscriptions en lettres de briques du rempart terrestre de Constantinople-Istanbul : un aperçu des événements de 740-743/744

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2018

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Arnaud Loaec, « Les inscriptions en lettres de briques du rempart terrestre de Constantinople-Istanbul : un aperçu des événements de 740-743/744 », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.sipgy1


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Résumé En Fr

Constantinople-Istanbul land wall towers 18 to 63 bear writings remains of brick masonry letters. They include the names of Leo III and Constantine V (720-741), the great victors of the battle of Akroinon in 740. They reflect the emergency restoration carried out after the earthquake of October 740. But these inscriptions, built between the end of 740 and 743, also show the imperial propaganda importance conveyed by the first two iconoclastic emperors, who did not hesitate to exploit the Akroinon victory to emphasize their political program. Finally, the last inscriptions contain only the name of Constantine V with the title "porphyrogenete", which is the first epigraphic testimony. It attests to Constantine V desire to emphasize its legitimacy after the rebellion of his brother-in-law Artavasde.

Les tours 18 à 63 du rempart terrestre de Constantinople-Istanbul portent les restes d'inscriptions formées de lettres en briques maçonnées. Elles contiennent les noms de Léon III et Constantin V (720-741), les grands vainqueurs de la bataille d'Akroinon en 740. Elles témoignent de la restauration d'urgence effectuée après le séisme d'octobre 740. Mais ces inscriptions, toutes maçonnées entre fin 740 et 743, révèlent aussi l'importance de la propagande impériale véhiculée par les deux premiers empereurs iconoclastes, qui n'ont pas hésité à exploiter la victoire d'Akroinon pour mettre en avant leur programme politique. Enfin, les dernières inscriptions ne comportent que le nom de Constantin V accompagné du titre « porphyrogénète », dont il s'agit du premier témoignage épigraphique. Celui-ci atteste de la volonté de Constantin V de souligner sa légitimité peu après la rébellion de son beau-frère Artavasde.

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