Interprétation & extériorité

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24 janvier 2024

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Gilles Picarel, « Interprétation & extériorité », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.sk2vvl


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Résumé Fr

C’est à partir du roman d’Hervé Guibert et de l’image au titre éponyme que la question de l’extériorité est posée, et ce, relativement à l’idée de désir. En quoi l’extériorité travaille-t-elle la photographie et la littérature, alors même que le désir de l’écrivain photographe aiderait à franchir toute frontière et à s’affranchir de la distance qui séparerait la photographie et la littérature de l’autre ? Aussi anecdotique qu’elle puisse paraître, la photographie intitulée Le seul visage est au cœur du problème de l’extériorité, de ce qui se dérobe à tout pouvoir. Elle est au seuil d’un mystère dont la distance qui nous en sépare ne permettra pas d’obtenir de réponse, le fantasme alors demeure – l’extériorité de l’autre en fonde son altérité. Ce soir-là, avec Guibert, la distance avec ce seul visage ne sera d’ailleurs jamais comblée, « écart irrémédiable » de la mort, écrit Levinas. Ce visage a-t-il seulement existé ? N’est-il pas celui de la rencontre de l’extériorité et de l’extériorité absolue de la mort qui traversent littérature et photographie, une poursuite de l’extériorité comme un désir d’une ouverture à l’autre ?

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