Reconciling profit and the general interest. The shareholder state in the historical dynamics of capitalism. Introduction to the issue: Introduction au dossier « Les figures de l’État actionnaire » Conciliar las ganancias con el interés general. El Estado accionario en las dinámicas históricas del capitalism. Introducción al dossier Concilier le profit et l’intérêt général : l’État actionnaire dans les dynamiques historiques du capitalisme. En Es Fr

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2021

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Hadrien Coutant et al., « Concilier le profit et l’intérêt général : l’État actionnaire dans les dynamiques historiques du capitalisme. », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/regulation.20029


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Résumé En Es Fr

In the post-war period, state holdings may have appeared to be governed by different rules to the free market. Some, such as EDF, France Télécom or SNCF, even became symbols of public service although profit-making already constrained their governance. From the 1990s onwards, the figure of the shareholding state emerged as an attempt to rationalize the ways of governing public companies through instruments and practices derived from finance. This rationalization influences the objectives pursued by the state. Indeed, operators of public shareholdings seek, conceptually and operationally, to align the tools of profit and the market with the general interest in a context of financialization of the economy and rationalization of the state. These transformations reveal the dominant conception of the economy and state intervention among economic policymakers.

Las participaciones del Estado pudieron aparecer hace algún tiempo como un sector regido por otras reglas que las del libre mercado y las tasa de ganancia (empresas administradas después de 1945), hasta el punto de llegar a ser, como en EDF, France Telecom, o la SNCF, los símbolos del servicio público, incluso si los mercados y las ganancias no eran extrañas a su gobierno. La figura del Estado accionario aparece a partir de los años 1990 como una tentativa de racionalizar el gobierno de las participaciones públicas a través de instrumentos y de prácticas surgidas de la finanza. Estas últimas confieren una cierta legitimidad a las participaciones públicas. Esta racionalización produjo efectos sobre los objetivos perseguidos por el Estado a través de las participaciones en las empresas. Los operadores de las participaciones públicas buscan, conceptualmente y a a través de los dispositivos puestos en práctica a tratar de que se correspondan —en un contexto de financiarización de la economía y de racionalización del Estado— las herramientas del capitalismo, las ganancias y el mercado con el interés general. Esas transformaciones nos informan sobre la concepción dominante de las formas económicas consideradas como legítimas por los que conducen las políticas económicas.

Les participations de l’État – entreprises administrées depuis 1945 – ont pu apparaître un temps comme un secteur régi par d’autres règles que celles du libre marché et du profit, au point de devenir, pour certaines d’entre elles comme EDF, France Télécom ou la SNCF, des symboles du service public, même si marchés et profits n’étaient pas étrangers à leur gouvernement. La figure de l’État actionnaire apparaît à partir des années 1990 comme une tentative de rationaliser le gouvernement des participations publiques à travers des pratiques et instruments issus de la finance. Ces derniers confèrent une nouvelle légitimité aux participations publiques. Cette rationalisation entraîne, en retour, des effets sur les objectifs poursuivis par l’État à travers ses participations dans des entreprises. Les opérateurs des participations publiques cherchent, conceptuellement et dans les dispositifs mis en œuvre, à faire correspondre – dans un contexte de financiarisation de l’économie et de rationalisation de l’État – les outils du capitalisme, le profit et le marché, avec l’intérêt général. En creux, ces transformations renseignent sur la conception dominante des formes économiques considérées comme légitimes par les porteurs des politiques économiques.

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