La crue centenaire de Bab EL Oued, Alger (Algérie)

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2012

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Mohamed Abdellatif Tabet Helal et al., « La crue centenaire de Bab EL Oued, Alger (Algérie) », Journées de l'hydraulique, ID : 10670/1.sly7c4


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Résumé En Fr

Bab El Oued: one-in-a-hundred-year flood, Algiers, Algeria. Algeria is in a high risk seismic zone. It is regularly confronted with a wide variety of natural disasters, floods, forest fires, landslides, snow storms, locust infestation risk, epidemics, drought... The frequency and variety of disasters in our country shows that regardless of the year, it is not uncommon for the region to be the victim affecting the people directly or indirectly. On November 10, 2001 "Nature has reasserted itself". A natural disaster has severely affected the city of Algiers, a historic flood killed more than 750 and causeddrastic property damage. A severe storm, as it was in the order of 200 mm in 24 hours (which has not been recorded since 1936) in the night from Friday to Saturday, spilled onto the area. KoreichWadihad his one-in-a-hundred-year flood. It demolished, over more than 20 km, everything in its path, especially its outlet, a district of Algiers'' Bab El Oued (WadiGate). The risksin Algeria, and especially their prevention, run counter the public opinion and the citizen. The knowledge of the phenomena is a key step in risk prevention. Everyone is concerned, especially the scientific and politics. The TlemcenRegional Chief Officer (of Technical Control in Algeria) wrote : " It is always difficult and sometimes painful to recall the unfortunate events. But, our duty to remember and so as no one forgets, it is the obligation of each of us to give evidence, to explain and to understand what happened and allow future generations to be more informed in order to undertake, in the best way, future actions".(KDROUSSI, 2004) This work is largely in the context of awareness and memory. It will focus on the current state of the area as a speechless witness but expressive with a presentation of photos, articles and statements of the disasterfrom citizens and policy makers... Prevention is better than cure to alleviate the human and material losses. The floods, even thousands, will return, like the town of Ghardaïa(the gates of the Algerian Sahara) in 2008 with, again, all the deaths and damage.

L’Algérie est dans une zone sismique à haut risque naturels, mais est aussi régulièrement confrontée a une grande diversité de catastrophes naturelles, inondations, crues, feux de forêts, mouvement et glissement de terrains, tempêtes de neige, risque d’invasions acridiennes, épidémie, sécheresse … La fréquence et la diversité des catastrophes dans notre pays montre que quelle que soit l’année, il n’est pas rare qu’une des région en soit victime touchant directement ou indirectement la population. Le 10 novembre 2001 « La nature a repris ses droits ». Une catastrophe naturelle a frappé de plein fouet la ville d’Alger, une inondation historique à fait plus de 750 morts et causée des dégâts matériels drastiques. Un orage important, puisqu''il était de l''ordre de 200 mm en 24 h (ce qui n''a pas été enregistré depuis 1936) dans la nuit de vendredi à samedi, c’est déversé sur cette région. L’oued Koreich vient d’avoir sa crue centenaire. Il a rasé, sur plus de 20 km, tout sur son passage, particulièrement son exutoire, un quartier populaire d’Alger « Bab El Oued » (Porte de l’Oued). Les risques et plus particulièrement leur prévention en Algérie, heurtent l’opinion publique et le citoyen. La connaissance des phénomènes reste une étape clé de la prévention des risques. Tout le monde est concerné, en particulier le scientifique et le politique. Le directeur régional (Tlemcen) du control technique en Algérie a écrit : « Il est toujours difficile et douloureux parfois d’évoquer des événements malheureux. Mais, par devoir de mémoire et pour que nul n’oublie, il est de l’obligation pour chacun de nous d’apporter son témoignage afin d’expliquer et faire comprendre ce qui s’est passé et permettre ainsi aux générations futures d’être mieux éclairées pour entreprendre dans les meilleures conditions les actions à venir » (KDROUSSI, 2004). Le présent travail s’inscrit dans une large mesure dans le cadre de sensibilisation et de mémoire. Il portera sur l’état des lieux de la zone sinistrée avec un témoignage «muet » mais expressif par une présentation de photos de la catastrophe, d’articles et de déclarations des citoyens et des décideurs… Il vaut mieux prévenir que guérir pour pallier aux pertes humaines et matérielles. Les crues, même millénaires, reviendront, comme celle de la ville de Ghardaïa aux portes du Sahara Algérien en 2008 avec encore une fois tous les morts et les dégâts matériels.

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