Femmes espagnoles émigrées dans la seconde moitié du XXe siècle. Discours et vie quotidienne

Fiche du document

Date

2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Ana Fernández Asperilla, « Femmes espagnoles émigrées dans la seconde moitié du XXe siècle. Discours et vie quotidienne », Histoire@Politique, ID : 10670/1.sm8lq0


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article analyse la trajectoire des émigrantes espagnoles en Europe pendant deux décennies, au cours de la période allant de la création en 1956 de l’Institut espagnol d’émigration (Instituto Español de Emigración) jusqu’à la fin de la dictature franquiste en 1975. Notre attention se porte sur la vie quotidienne des émigrantes et sur l’étude de leurs processus migratoires. Après avoir examiné puis comparé les discours sur l’émigration féminine et masculine, deux aspects essentiels du discours quotidien tenu par les émigrantes dans les pays d’accueil seront examinés : celui relatif à l’insertion dans la vie active et celui qui relève du suivi de l’éducation des enfants. Dans les deux domaines, leurs expériences leur permirent à la fois de rendre possible le modèle féminin de « l’ange du foyer » et d’atteindre des niveaux d’autonomie personnelle inenvisageables dans l’Espagne franquiste. Enfin, sera suggérée une série d’aspects qui doivent être pris en compte dans l’étude de l’histoire des migrations afin de discerner les spécificités de l’émigration des femmes espagnoles dans la seconde moitié du XXe siècle.

“Spanish Emigrant Women in the Second Half of the 20th-Century: Discourse and Everyday Life” This article examines the trajectory of Spanish emigrant women in Europe over two decades: from the time of the creation of the Spanish Institute of Emigration in 1956 ( Instituto Español de Emigración) to the end of the Francoist dictatorship in 1975. I focus on the everyday life of emigrants and the study of their migratory processes. To this end, I begin by examining discourse relating to feminine and masculine emigration, comparing them between themselves. I then consider two essential aspects of the everyday discourse employed by emigrants in their host countries: that relating to their integration into the working world and that relating to the ongoing education of children. In both domains, their experiences allowed them to simultaneously observe the feminine model of the “angel in the house” and achieve levels of personal autonomy unthinkable in Francoist Spain. In the final section of this article, I identify a number of aspects that must be taken into consideration in studying the history of migrations if one is to discern the specificities of the emigration of Spanish women in the second half of the 20th-century.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en