Sens et limites de l’analyse ontologique dans l’esthétique de Roman Ingarden

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1 janvier 2011

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Volume 7 (2011)

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Université de Liège



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Patricia Limido-Heulot, « Sens et limites de l’analyse ontologique dans l’esthétique de Roman Ingarden », Bulletin d'Analyse Phénoménologique, ID : 10670/1.smccfy


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Il s’agira ici de préciser les enjeux, les résultats et les lignes de tension de l’analyse ontologique des œuvres d’art telle qu’elle est développée par Roman Ingarden. Si en effet le programme ontologique d’Ingarden se déploie de manière large et complexe entre ontologie formelle, matérielle et existentiale, il tend aussi à absorber la phénoménologie de la conscience pure en tant que celle-ci constitue une région ontologique spécifique. À partir de ce renversement des rapports entre ontologie et phénoménologie, Ingarden élabore une conception de la constitution réservée aux seuls objets intentionnels et expressément distincte de la phénoménologie génétique transcendantale. Ce faisant Ingarden rencontre sur le terrain esthétique une double difficulté et comme une double contrainte : rendre compte, d’une part, de la constitution des objets esthétiques qui ne sont pas donnés d’avance mais résultent variablement des opérations de concrétisation des divers récepteurs, et déterminer, d’autre part, les conditions de leurs valeurs, lesquelles relèvent à leur tour d’une opération de constitution soumise à variation. Nous essaierons alors d’envisager jusqu’à quel point Ingarden peut maintenir l’approche ontologique en position exclusive.

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