IRM musculaire corps entier selon Dixon en pathologie neuromusculaire

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2016

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J. PIDOUX, « IRM musculaire corps entier selon Dixon en pathologie neuromusculaire », Serveur académique Lausannois, ID : 10670/1.sotoom


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Introduction L'utilisation de séquences corps entier de l'IRM en séquences musculaires (mWB MRI) à contrastes rend compte en un seul temps de la charge en eau ou en graisse du muscle, correspondant à une inflammation ou infiltration graisseuse, en plus de la réduction de volume du muscle ou amyo- trophie. La technique Dixon est basée sur ces principes, en utilisant quatre reconstructions tirées d'une seule « double » acquisition IRM (en phase, IP, et en opposition de phase, OP), dont deux images re- construites du signal de l'eau seule (ou water) et de la graisse seule (ou fat). Notre étude a pour but de répondre aux questions suivantes: - quel est l'impact du mWB MRI Dixon dans la prise en charge des patients au CHUV depuis son introduction en 2013 ? - Quels sont les élé- ments cliniques, para-cliniques et radiologiques associés à un changement de prise en charge chez ces patients ? Matériel et méthodes Tous les examens mWB MRI ont été revus. Les données cliniques et d'imagerie ont été regroupées avec une cotation binaire. Une échelle de cotation radiologique binaire a été mise au point pour caractériser l'atteinte musculaire et les séries d'images ont été relues selon cette grille avec un radiologue musculosquelettique. Les examens ont été classés en catégories selon l'indication à l'imagerie et selon le diagnostic. La base de données ainsi établie a été complétée par le résultat des examens paracliniques (CK, ENMG, biopsie musculaire et son site). Deux groupes « mWB MRI contribu- tif » et « mWB MRI non contributif » à la prise en charge ont été constitués et leurs caractéristiques comparées entre elles par une régression logistique uni et multivariée. Résultats Globalement, le mWB MRI s’est révélé contributif dans 54,2% des cas (45/83) pour le dia- gnostic et la prise en charge. Dans 37,3% des cas (31/83), l’examen a permis un changement de prise en charge, que ce soit dans la décision de commencer une prise en charge (N=8) ou d'en éviter une (N=23). Dans 16,8% des cas (14/83), l'examen n'a pas modifié le traitement initialement prévu, mais il a permis de documenter l'étendue de la maladie ou l'atteinte de groupes musculaires asymptoma- tiques. Statistiquement, le mWB MRI a été contributif lorsqu'il évoquait une maladie neuromusculaire (p

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