2016
Cairn
M. Tsochandaridis et al., « Tests non invasifs en dehors des maladies génétiques : génotypage non invasif du groupe sanguin fœtal RHD, RHCE et KEL1 sur plasma maternel », Revue de Médecine Périnatale, ID : 10670/1.sr39jq
Nous rapportons notre expérience de l’analyse du génotypage non invasif du RHD, RHCE et KEL1 fœtal sur sang maternel, effectuée en routine hospitalière dans l’Unité Fonctionnelle de Biologie Materno-Fœtale du Service de Biochimie et Biologie Moléculaire de l’Hôpital Nord à Marseille durant la période 2010 – 2014. Pour le génotypage RHD, 19 209 femmes enceintes rhésus D négatif (RH-1) de la région PACA – Corse – Monaco ont été analysées dans le cadre d’un dépistage systématique du risque de l’allo-immunisation fœtomaternelle, ainsi que 56 patientes enceintes allo-immunisées pour l’antigène RHCE ou KEL1. Le terme de la grossesse auquel a été réalisée l’analyse était compris entre la 5e et la 35e semaine d’aménorrhée (SA). Pour le génotypage RHD, seuls les résultats RHD négatif (RH-1) rendus avant la 13e SA ont été contrôlés par un deuxième prélèvement. La sensibilité, la spécificité, les valeurs prédictives positive et négative ainsi que l’exactitude ont été calculées. Ces résultats nous permettent de conclure qu’il n’est pas nécessaire de contrôler les fœtus rhésus D négatif quel que soit le terme de la grossesse. Par ailleurs, la présence de polymorphisme RHD maternel a été détectée chez 3 % des femmes enceintes analysées. Le génotypage RHD fœtal n’a pas pu être déterminé dans 1 % des cas, lorsque les patientes présentaient un polymorphisme RHD de type D-faible/D-partiel.