Le topos de l’ineffable dans les catalogues poétiques

Fiche du document

Date

2016

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Morgane Cariou, « Le topos de l’ineffable dans les catalogues poétiques », Revue de philologie, de littérature et d'histoire anciennes, ID : 10670/1.sro0st


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr It

La présente contribution s’intéresse aux formes, origines et fonctions, dans les catalogues de la poésie épique et didactique d’époque impériale, d’une prétérition en vertu de laquelle le poète confesse ne pas pouvoir venir à bout de la matière qu’il s’apprête pourtant à énumérer. Après avoir étudié l’usage de cette remarque préliminaire dans la poésie archaïque et son opposition à la posture choisie par Nicandre, cet article examine son devenir et ses mutations dans la poésie augustéenne puis dans la poésie grecque d’époque antonine. Ce faisant, il entend montrer que le recours à ce topos dans l’introduction d’un catalogue peut être compris à la lumière des théories antiques de l’exorde : le poète, en affichant son honnêteté et sa modestie, cherche à susciter attention et bienveillance tout en faisant l’éloge de son sujet. L’étude de ce procédé permet donc d’aborder par un biais précis la question de la rhétorisation de la poésie impériale.

Il presente contributo analizza le forme, le origini e le funzioni delle preterizioni con cui gli autori di poesia epica e didascalica di età imperiale dichiarano di non poter affrontare in modo esauriente tutta la materia che stanno enumerando. Dopo aver osservato l’uso di una tale considerazione iniziale nella poesia arcaica e come essa si opponga alla posizione adottata da Nicandro, l’articolo esamina il divenire e le trasformazioni nella poesia augustea e poi nella poesia greca di età antonina. In tal modo, si intende dimostrare che l’uso del topos dell’ineffabilità nell’introduzione di un catalogo si comprende meglio alla luce delle teorie antiche sull’esordio : dichiarazioni di modestia e di onestà da parte del poeta tradiscono la volontà di ottenere l’attenzione e la benevolenza del pubblico. Lo studio di questo procedimento permette così di considerare, a partire da un caso specifico, l’importanza della retorica nella poesia di età imperiale.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en