Va-et-vient et circulation : la contemporanéité des travaux de Jean Rouch sur les migrations sahéliennes

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2017

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Florence Boyer, « Va-et-vient et circulation : la contemporanéité des travaux de Jean Rouch sur les migrations sahéliennes », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.ss6bsl


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The work of Jean Jean Rouch’s work on African migrations is little known, although the theme is present both in his written works and his films. The timespan over which these were produced (the 1950s) and the approach to migration developed by Rouch mean that they appear to be precursors. The purpose of this article is to show how Rouch’s work on migrations, through its approach to migration and its description and defence of the practices of coming and going, today seems to convey a political position based on its scientific and artistic approach. He traces the routes of seasonal migrants from the Niger River valley to Kumasi and Accra, drawing on two forms of discourses. The first, which is very stan-dardised, reports studies carried out with these migrants in Accra between 1953 and 1955. The second gives an image of migration marked by an epic dimension. The mingling of these two discourses sheds light on the Sahelian migratory pattern, which was then in the process of stabilizing.

Les travaux de Jean Rouch sur les migrations africaines restent peu connus, alors que cette thématique est présente autant dans ses produc-tions écrites que filmiques, et ce, dès les années 1950. L’objet de cet article est de montrer comment, par l’approche des migrations qu’il développe, par la description et une forme de défense des pratiques de va-et-vient, les travaux de Rouch sur les migrations sont, dans une lecture contemporaine, porteurs d’un positionnement politique qui s’appuie sur sa démarche scientifique et artistique. Il retrace les parcours des migrants saisonniers de la vallée du fleuve Niger vers Kumasi et Accra, en s’appuyant sur deux formes de discours. L’un, très normé, rend compte des enquêtes menées en 1953-1955, auprès de ces migrants à Accra. L’autre dessine une image de la migration marquée par la dimension épique. Le croisement de ces deux discours donne à voir le modèle migratoire sahélien, alors en passe de se stabiliser.

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