Life stories and intergenerational communication phenomenon : focus on institutional and non-institutional websites that promote intergenerational life stories videos Phénomène de récits de vie et communication intergénérationnelle : les sites institutionnels et non institutionnels des récits de vie intergénérationnels En Fr

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8 juin 2015

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Life--Philosophy

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Anne Lubnau, « Phénomène de récits de vie et communication intergénérationnelle : les sites institutionnels et non institutionnels des récits de vie intergénérationnels », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.su3zzf


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Résumé En Fr

What predisposes Portugal, Brazil, Quebec, and Indiana in the USA, to set up institutional sites of “life stories” on supports (media) videos (like virtual museums), unlike in France, where such initiative remains private life? We will try to focus on the strength of life stories, and we will try to understand why countries chose to podcast them. Actually, do they use life stories in order to hand over to the rising generation, and to make them more visible and audible, so that life stories are passing on and leave prints forever (to let posterity)? Besides, what is the content of these prints, and what do they occur to the generations? Also, what about the interaction between them? In fact, we will try to podcast and study semiotic, semantic and semiological prints of life stories that we can find on the following websites, called “Museum of the person" which is suitable for the four countries that we have previously mentioned. It seems that life stories prints found in digital and audiovisual media, are like a material building, as real as a museum in a given and real place. Moreover, we have to say that a life story is like a "permanent movement between the past and the present” that influences the present dialogue. We are facing with such new standards, especially with successive paradigms or paradoxical movements of recontextualization and symbolic reconfiguration, every time that a life story is told from a citizen to another. Life stories and memory passing down generation to generation, are very common to English and Australian people. It truly seems that life stories prints are part of a social link between all the generations, and also between national and non-national citizens. This important social link takes part of aspecific care/ attention to memories and their responsibility that are shared between ascendants and descendants. This care program is called "neguentropy". It is an ethical and responsible program based of the attention to others, and generosity. All this plan of actions, relying on the attention of life stories, should be part of a”physical and mental public noopolitic health program”. The aim is to face attention deficit disorder and intergenerational discord. Finally, a "psychopower" should be set up by our governments in order to serve an “industrial policy of spirit mind technology”.

Qu'est-ce qui prédispose le Portugal, le Brésil, le Québec, et l'Indiana aux USA, à mettre en place des sites institutionnels des récits de vie comme les musées de la personne, contrairement en France, où des initiatives de ce genre relèvent de la vie privée ? Nous nous interrogeons sur la force que peuvent revêtir ces récits de vie vidéos et sur le choix de ces pays de les podcaster : s’agit-il de redonner la parole à toutes les générations, les rendre plus visibles ou audibles, dans le but de transmettre, de laisser des traces pour la postérité ? Quelle est la teneur des ces traces, et qu’est-ce qui s’opère dans l’interaction entre générations ? Nous recherchons à podcaster et étudier les traces sémiotiques, sémantiques, sémiologiques des récits de vie issus de ce réseau de sites « Musée de la personne » de ces 4 pays. Nous considérons que les traces de la mémoire vivante des récits présents sur des supports numériques ou audiovisuels, constituent un édifice aussi matériel qu’un musée dans un espace donné. Le récit de vie traduirait une immémorialité, « un mouvement permanent entre temps présent et temps passé, des informations ou des événements passés et présents marquent le dialogue présent ». Nous sommes en présence de normes nouvelles, mais surtout en présence de paradigmes successifs ou de mouvements paradoxaux de recontextualisation et de reconfiguration symbolique, au fur et à mesure que ces récits de vie se transmettent d’un citoyen à un autre. Ces récits et « ces pratiques mémorielles sont très vivants chez les Anglais et les Australiens ». Il nous semble que les récits de vie peuvent participer à la formation du lien social entre générations, entre citoyens nationaux et non nationaux. Ce lien social doit s’inscrire dans l'attention et la responsabilité portée et partagée entre ascendants et descendants. Ce programme d'attention aux générations s'appelle la « neguentropie ». Il s'agirait d'un programme éthique et responsable de l'attention portée à autrui, basé sur la générosité.Tous ces dispositifs d'attention, ces récits de vie doivent s’inscrire dans une « noopolitique » de la santé publique aussi bien physique que mentale. Il s'agit de prendre garde « aux déficits attentionnels et aux troubles intergénérationnels ». Un « psychopouvoir » devrait être mis en place par nos gouvernements au service « d'une politique industrielle des technologies de l'esprit ».

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