2018
Cairn
Philippe Chanial, « Le côté lumineux de la force du social. En hommage sociophilique à la cosmophilie d’Henri Raynal », Revue du MAUSS, ID : 10670/1.svpjxl
Face à la fascination d’une certaine sociologie critique pour le côté sombre de la force du social, cet article, rédigé en hommage à la cosmophilie d’Henri Raynal, se propose de cheminer, de l’ombre à la lumière, en décrivant tout d’abord les symptômes de cette maladie sociologique qu’il nomme « sociophobie », pour ensuite éclairer certains aspects, indissociables, de la délicate et lumineuse essence du social : sa dimension intrinsèquement morale, épiphanique et esthétique. En compagnie de Marcel Mauss, Charles Cooley et John Dewey, il invite à penser, dans une perspective résolument « sociophilique » et anti-utilitariste, combien le monde social ne saurait s’instituer et se pérenniser sans cette « générosité, anonyme ou humaine », dont le sociologue, comme le poète, serait bien inspiré de témoigner.