Fiducia (I). Crédibilité, confiance, crédit dans les récits de soi

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25 avril 2024

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Frédérique Leichter-Flack et al., « Fiducia (I). Crédibilité, confiance, crédit dans les récits de soi », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10.58282/colloques.12224


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Inscrites dans le cadre de la réflexion globale engagée sous la direction d’Emmanuel Bouju pour l’Institut Universitaire de France sur le "paradigme fiduciaire" en littérature contemporaine, ce dossier est l’écho de deux journées d’étude, organisées les 8 et 9 février 2023 par Frédérique Leichter-Flack et E. Bouju, et associant le Centre d’Histoire de Sciences Po à l’équipe comparatiste (CERC) de la Sorbonne Nouvelle. Premier volet d’un « colloque éclaté » intitulé Fiducia, elles ont visé à faire dialoguer différentes approches disciplinaires – littéraire, sociologique, juridique et historique – autour d’un questionnement commun consacré aux enjeux de la construction de la crédibilité dans les récits de soi.Des témoignages d’expériences-limites et de modalités de survie traumatiques, aux demandes de secours ou de protection adressées aux autorités publiques en vue de se qualifier au statut de réfugié, la production sociale de récits de soi articule étroitement, jusqu’au conflit, visée véridictionnelle et visée fiduciaire. Il ne s’agit pas seulement de dire le vrai ou d’être sincère pour être cru : en l’absence de preuves irréfutables, il faut être reconnu comme fiable et savoir gagner à soi la confiance de ses auditeurs et juges. Que faut-il alors confier de soi pour inspirer confiance et convaincre de sa bonne foi ? Comment le récit de soi est-il modifié par la conscience que sera exercé sur lui un soupçon ? Comment manipuler les topoï du récit de traumatisme, de détresse ou de persécution ? Les compétences narratives valorisées se retournent-elles parfois contre les émetteurs de récits ?De l’ensemble initial, demeure pour publication une sélection restreinte de neuf articles, ainsi que la trace écrite laissée par la performance de Gwenaëlle Aubry.Textes réunis par Emmanuel Bouju & Frédérique Leichter-FlackMis en ligne avec le soutien de l'Université de Lausanne.Avant-propos Emmanuel BoujuLe discrédit du témoignage en littérature. Un exemple d’« injustice épistémique »Charlotte LacosteQue vaut la parole d’un accusé noir ? Un réexamen de la notion d’injustice testimoniale à la lumière du procès de Tom Robinson dans Ne Tirez pas sur l’oiseau moqueurFrédérique Leichter-FlackLe récit de soi et ses contraintesAlexandre GefenLa fiction et le droit d’être vraiTiphaine SamoyaultIllégalité/illégitimité trans : de la parole fausse à la parole fictiveLaurence PerronMigrants et Odyssée : violence épistémique d’un lieu communKhalil KhalsiFaut-il croire les faussaires ? Pour une réflexion sur les valeurs éthiques et épistémiques de pratiques de lecture et d’écriture fiduciairesLoïse LelevéQui parlera pour le fleuve ? La crédibilité des voix de la nature en droit et en littérature.Judith Sarfati LanterL’autothéâtre ou le je sur un plateau : de quelques dispositifsSylvaine GuyotPunir les mursGwenaëlle Aubry

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