Chaïm Soutine : la mélancolie du « dernier peintre maudit »

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2013

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Anne Juranville, « Chaïm Soutine : la mélancolie du « dernier peintre maudit » », Figures de la psychanalyse, ID : 10670/1.sweegk


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Il s’agit de montrer ce que la peinture, somptueuse mais excessive et dérangeante, de Chaïm Soutine doit à sa subjectivité mélancolique. On aborde la démesure alors présente à partir de l’opposition formulée par Romano Guardini entre une « bonne mélancolie » – éthique et tragique, au principe de la création – et une « mauvaise mélancolie », pathologique, porteuse de violence autodestructrice. En s’appuyant sur son œuvre, on tente de montrer que la bascule entre ces deux versants extrêmes a pour ressort le statut équivoque du traumatisme tel qu’il est lié chez Soutine à une scène d’enfance elle-même surdéterminée.

This study emphasizes what Chaim Soutine’s painting, lavish but excessive and disturbing, owes to his melancholic subjectivity. The excess, which is prominent in the artist’s work, is addressed from the perspective of Romano Guardini’s distinction between a “good melancholy”, both ethical and tragic, which lies at the heart of creation, and a pathological “bad melancholy”, which leads to self-destructive violence. Based on his work, we attempt to show that Soutine’s swinging back and forth between these two extremes is driven by the equivocal status of the trauma caused by a childhood scene, itself overdetermined.

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