« Enfants, sauvez les tombes de nos morts » : deuil de guerre et mondes scolaires (1914-1939)

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2018

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Emmanuel Saint-Fuscien, « « Enfants, sauvez les tombes de nos morts » : deuil de guerre et mondes scolaires (1914-1939) », Cahiers Jaurès, ID : 10670/1.swhn01


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Les cérémonies organisées dans les enceintes scolaires à la suite des attentats de janvier et novembre 2015 en France sont venues rappeler les relations entre école, deuil et nation, des relations qui s’ancrent profondément dans l’expérience de la Première Guerre mondiale au sein des administrations scolaires, dans les salles de classe des écoles primaires, des collèges et des lycées des pays belligérants. Ce sont ces relations que nous nous proposons d’étudier. Le deuil se défini en français comme la perte, la douleur ou l’affliction ressenti à la mort d’une personne et enfin les rites mobilisés autour de la mort. Ce sont ces trois dimensions que nous abordons ici. Comment ces trois dimensions se déploient-elles dans les mondes scolaires de 1914-1918, avec quelles spécificités ? Ensuite quelles furent leurs conséquences pour la pédagogie, l’école, les élèves et les enseignants de la France des années 1920 et 1930 ? Nous distinguerons dans un premier temps le deuil proprement scolaire. Dans un second temps nous élargirons la focale pour considérer l’école comme un lieu de prise en charge d’un deuil de masse à l’échelle de la nation. Enfin, nous interrogerons le poids du deuil dans les vicissitudes institutionnelles et pédagogiques des années 1920 et 1930.

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