Woody within his Screens: Mirrors, Mirages and Autofiction Woody en ses écrans : miroirs, mirages et autofiction En Fr

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19 février 2018

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Frédérique Brisset, « Woody en ses écrans : miroirs, mirages et autofiction », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.swnvrs


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Résumé En Fr

The dialectic relationship between the author and their person has often been questioned, in the cinematic creation even more than in literature. Dissociating the two in the works of a director such as Woody Allen proves a difficult endeavour, due in part to his specific status, at once actorial and authorial, since he takes on the role of a script writer as well as of a director. He is inscribed in his movies through autofiction, drawing on the ambiguity of a genre that resorts to the enunciative artefacts of autobiography. Narrator, author and character are intertwined within a new unit which implies a particular reception process, since the author lives both inside and outside his fiction. Drawing on a narratological approach to his films and on the hermeneutics of reception applied to cinema, this article studies how Allen has built his 50-year filmography on this autofictional process and considers the ways in which he has played on the potential levels of interpretation and on the responses expected from his faithful audiences to foster his creation.

La dialectique auteur-personne, au cinéma plus encore qu’en littérature, est source d’interrogations. Il est difficile de dissocier ces instances chez un cinéaste tel que Woody Allen, du fait de son double statut actorial et auctorial, combiné à l’hybridité scénariste-réalisateur. Le fondement autobiographique de ses films implique en outre une relation auteur-récepteur spécifique. L’autofiction l’installe dans le film, en cultivant l’ambiguïté propre à ce genre qui use du mode énonciatif de l’autobiographie. Narrateur, auteur et personnage sont réunis en une entité à la fois fictive et réaliste, incarnée par un auteur-acteur, qui influe sur la réception de la fiction, l’auteur existant dans et hors le film. On étudie ici, à travers l’approche narratologique de sa longue filmographie et l’herméneutique de la réception appliquée au cinéma, ce phénomène exploité par Allen depuis plus de cinquante ans, en un compagnonnage avec son public qui nourrit sa création cinématographique et joue sur ses multiples niveaux de réception.

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