L’ancrage des impressifs graphiques dans les mangas des années 1980-1990

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Blanche Delaborde, « L’ancrage des impressifs graphiques dans les mangas des années 1980-1990 », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.szf5w8


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Résumé Fr

Les impressifs graphiques (ou onomatopées) sont très nombreux dans les mangas depuis les années 1960. Chaque impressif graphique est ancré visuellement et logiquement dans l’espace diégétique. Cet ancrage se traduit visuellement par la position et l’orientation de l’impressif. L’évolution des conventions des mangas s’est accompagnée d’une complexification progressive de l’espace de la page : si le principe de l’ancrage se retrouve dès les premiers emplois d’impressifs graphiques dans les mangas, la manière dont ils sont réalisés a évolué en même temps qu'a gagné en complexité le rapport entre l’espace diégétique et l’espace médiatique (c’est-à-dire l’espace des signes non iconiques tels que les textes). Alors que les premiers mangas cherchaient à éviter le plus possible toute ambiguïté en séparant visuellement les impressifs graphiques des dessins, les mangas plus récents n’hésitent pas à brouiller les frontières et à intégrer partiellement les impressifs graphiques à l’espace diégétique. Cela se traduit notamment par une intégration ambivalente des impressifs graphiques à l’espace diégétique, à travers l’usage des lois de la perspective et l’étagement des plans.

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