La liturgie de la mort en France méridionale (XIIe-XVe siècle)

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1998

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Pierre-Marie Gy, « La liturgie de la mort en France méridionale (XIIe-XVe siècle) », Cahiers de Fanjeaux, ID : 10670/1.t0o70n


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Résumé En Fr

The Liturgy of Death in Southern France (Xllth-XVth century). Archives are limited to diocesan rituals printed in the XVIth and to a few monastic rituals of the Xlth century, but they are similar in Catalunya, Albi and Mende. Liturgical actions related to the family were of a second degree in the ecclesiastical custom and did not imply the intervention of a priest. The Christian had to confess himself and to receive viaticum before dying but the funeral mass was not frequent. Cemeteries and churches were linked continuously by the meaning of and the sacrality of death. Tombs were inside the church with the desire of the people to be buried the closest possible to relics and altars. The euchology of funerals did not change very much over the period, but the strength of their melody overvalorized the Libera, Dies Irae and De Profundis.

La documentation se limite à des rituels diocésains imprimés au XVIe siècle et à quelques rituels monastiques du XIe siècle, mais on peut l’étendre vers la Catalogne, Albi et Mende. Les actions liturgiques concernant la famille sont «d’ecclésialité seconde» et n’impliquent pas forcément le prêtre. Le chrétien doit se confesser et recevoir le viatique avant de mourir, mais la messe des funérailles n’est pas systématique. Les cimetières se trouvent en continuité de sens et de sacralité avec les églises, ce qui explique les sépultures à l’intérieur de celles-ci, avec le désir d’avoir sa tombe au plus près des reliques ou des autels. Il existe une longue permanence dans l’euchologie des funérailles, mais la puissance de leur mélodie survalorise le Libera, le Dies Irae et de De profundis.

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