Quelle imprimerie pour la nation ? Impressions savantes et temps politiques : une approche financière de l’imprimerie nationale sous la Révolution et l’Empire (1793-1815)

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2022

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Juliette Milleron-Besenval, « Quelle imprimerie pour la nation ? Impressions savantes et temps politiques : une approche financière de l’imprimerie nationale sous la Révolution et l’Empire (1793-1815) », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10670/1.t27l1b


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Si la création d’ateliers d’imprimerie nationaux répond initialement à la nécessité urgente et impérative d’imprimer et de diffuser les lois sur l’ensemble du territoire de la nouvelle République, les prérogatives de l’Imprimerie nationale s’élargissent rapidement pour intégrer l’édition d’ouvrages et de périodiques savants vendus au profit de leurs auteurs. En dépit des crises monétaires et des difficultés d’approvisionnement, l’établissement devient ainsi l’un des rouages de la politique d’encouragement des sciences mise en œuvre dans le moment républicain. L’avènement de l’Empire marque alors une rupture dans la gestion financière de l’institution, mais également dans les attributions allouées à l’Imprimerie. Moins que le soutien à la production de savoirs savants, l’enjeu est désormais de contribuer à l’entreprise de valorisation et de glorification du pouvoir politique impérial.

If the creation of national printing workshops initially responded to the urgent need to print and disseminate laws throughout the territory of the new Republic, the prerogatives of the national printing house were quickly expanded to include the publishing of scholarly works and periodicals sold to profit their authors. Despite the monetary crises and difficulties of supplies, this establishment became one of the cogs in the wheel of a policy of encouraging the sciences implemented during the Republic. The advent of the Empire marked a break in the financial management of the institution, but also in the attributions allocated to the printing house. The challenge from then on was not so much in supporting the production of scholarly knowledge, but in contributing to the glorification of imperial political power.

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