Representation and Reception of the Image of the Zulu. From Travel Accounts to the Public Sphere in Mid-Victorian and Edwardian Great Britain (1850–1914)

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6 mai 2024

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Patricia Crouan-Véron, « Representation and Reception of the Image of the Zulu. From Travel Accounts to the Public Sphere in Mid-Victorian and Edwardian Great Britain (1850–1914) », Cahiers victoriens et édouardiens, ID : 10670/1.t3irqy


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Résumé En Fr

As opposed to the accounts of the first European travellers (the Boers) who landed in Southern Africa in 1652, most travel writings of the second part of the nineteenth century and the beginning of the twentieth century were aimed at a wide audience as large extracts from their diaries and travel accounts were published in the press. These written descriptions have become precious sources for the contemporary readers and scholars as they produce knowledge on local ethnic groups living in distant places at that period and they also inform on the people who met them for the first time. Should we consider these representations (most of them were accompanied by sketches and pictures) as truthful and reliable? We will analyse them focusing on the representation of Zulu people. We will try to determine if the representations took different forms whether they were produced by missionaries, traveller-artists or scientists. To what extent does the individual experience become a collective experience? What was the impact of these representations on the Victorian and Edwardian people?

À la différence des récits des premiers voyageurs européens (les Boers) qui accostèrent sur les côtes de l’Afrique Australe en 1652, la plupart des récits de la deuxième moitié du xixe et du début du xxe siècle sont destinés au grand public et de larges extraits sont relayés par la presse de l’époque. Ces traces écrites sont considérées aujourd’hui comme des témoignages précieux car elles nous renseignent non seulement sur une partie du globe à une époque donnée mais elles nous informent aussi sur les « rapporteurs » eux-mêmes et nous obligent à nous interroger sur l’objectivité de ces productions. En d’autres termes, s’intéresser à la représentation de l’Afrique du Sud par des Britanniques à cette période revient à procéder à une véritable archéologie d’un genre souvent dénommé « travel writing ». Il s’agira de proposer un regard croisé sur les pratiques de représentations écrites et visuelles (Il va de soi que l’iconographie qui accompagne les récits de voyageurs marque également l’imaginaire du lecteur de manière significative) des populations africaines — et plus particulièrement des Zoulous — par les voyageurs. Nous tenterons de répondre à un certain nombre de questions : existe-t-il une spécificité du récit de voyage en fonction de son auteur ? Le regard porté sur les Zoulous est-il le même lorsqu’il s’agit du regard d’un missionnaire, d’un artiste-voyageur ou d’un scientifique ? Dans quelle mesure l’expérience individuelle du voyage rejoint l’expérience collective ? Quel a été l’impact de cette production sur le public victorien et édouardien ?

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