Lautréamont et Michelet : hybridation d’histoire et de biologie

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16 octobre 2014

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Frank Jäger, « Lautréamont et Michelet : hybridation d’histoire et de biologie », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.t4yagm


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Résumé Fr

On sait bien que les Chants de Maldoror contiennent une grande variété d’images et de métaphores biologiques, dites « sauvages ». L’origine de ce « bestiaire » ne se trouve pas seulement dans la fantaisie maladive de l’auteur, mais aussi dans des sources plus sobres. Une analyse approfondie des lectures de Lautréamont démontre qu’il existe une réception considérable de savoirs historiques et biologiques dans les Chants de Maldoror. Une source peu connue est l’historien Michelet.Cette intervention vise à éclairer la relation qui existe entre un certain concept de l’histoire, établi dans le dix-neuvième siècle en général, et chez Michelet en particulier, et les savoirs biologiques de l’époque. On cherchera à montrer comment, chez Lautréamont, ce savoir est transformé dans les textes littéraires. Un exemple de ce transfert se trouve dans l’hymne à l’océan (I, 9) qui semble renvoyer à un ouvrage rédigé par Michelet en 1861, intitulé La Mer.

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