Concordancias y discordancias en la primera tradición cidiana

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4 septembre 2017

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Óscar Martín, « Concordancias y discordancias en la primera tradición cidiana », Presses Sorbonne Nouvelle, ID : 10670/1.t54c7f


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Cet article présente un panorama général de la tradition cidienne primitive, qui s’achève avec la transcription du Cantar de mio Cid en 1207. La thèse défendue dans ce travail est que, même si la Chanson manifeste une connaissance de la tradition antérieure, avec laquelle elle entre en concordance sur des points centraux, elle présente toutefois des aspects discordants qui séparent la Chanson de cette tradition. Parmi ces aspects, on note la diffusion géographique et sociale de la Chanson, autour de Burgos, face à la tradition antérieure qui semble majoritairement centrée sur la Rioja et la Navarre. L’article se propose aussi de montrer que, si la Chanson recueille une dignification progressive de la figure monarchique, cette dernière est en lutte avec une tradition antérieure centrale, dans laquelle le souverain est entourée de suspicion. La présente étude propose de situer la naissance de la Chanson à la fin d’un procesus de maturation de cette tradition pro-monarchique, rendue possible uniquement par la concordance de deux circonstances : la transmission, vers l’intérieur de la Castille, de la tradition cidienne engendrée sur la frontière, et le rapprochement des monarchies castillane et navarraise à la fin du XIIe siècle.

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