Littérature et alchimie, de la Renaissance au New Age.

Résumé Fr

C’est la « séduction de l’étrange », nous confie Frank GREINER, qui l’a amené à s’intéresser à l’alchimie occidentale par le biais de la littérature, puis à approfondir ce domaine.Après avoir donné une définition étymologique du terme, il aborde les notions d’univers, de langage, de symbolisme alchimiques, de transformation de l’être, d’initiation.Afin d’éviter l’écueil de la confusion des genres, Frank Greiner s’attache à définir quatre grandes catégories de littérature alchimique :-La littérature de recettes, destinée à l’apprenti alchimiste en laboratoire ; -La littérature, dont le langage lui-même est la matière alchimique sur laquelle travaille l’écrivain-alchimiste, autrement dit « l’alchimie verbale » ; -L’alchimie comme cadre d’un univers, un folklore merveilleux propre à la littérature fantastique ;-Les textes pseudo alchimiques que l’on interprète comme tels.Traçant un parcours chronologique à partir de cette quadruple classification, couvrant le 16e siècle jusqu’à nos jours, Frank Greiner rencontre Johann Valentin Andreae et ses « Noces chymiques de Christian Rosenkreutz », Arthur Rimbaud avec l’alchimie du verbe, Marie-Louise von Franz inspirée par la psychologie des profondeurs, et s’attarde longuement sur les rapports entre le récit des « Noces chymiques de Christian Rosenkreutz » d’ Andreae et le roman de Michel Butor « Portrait de l’artiste en jeune singe ».

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