Projet Interstices 2023 : Dosharyū (土砂流): le modèle réduit en laboratoire pour décrypter les signaux sédimentaires des petits bassins versants torrentiels japonais
Fiche du document
2023
- handle: 10670/1.t6uovn
- hal: hal-04441142
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Côtes Pentes et versants (géomorphologie) Talus (géomorphologie) VersantsCiter ce document
Vincent Siccard et al., « Projet Interstices 2023 : Dosharyū (土砂流): le modèle réduit en laboratoire pour décrypter les signaux sédimentaires des petits bassins versants torrentiels japonais », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.t6uovn
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Résumé
Ce projet vise à comprendre comment l’ordre de déclenchement des mouvements de terrain peut influencer les signaux sédimentaires produits à l’exutoire des petits bassins-versants torrentiels japonais lors de l’événement géomorphologique majeur de juillet 2017. Cette compréhension fondamentale, permettra d’améliorer le niveau de connaissances sur la manière dont les petits bassins versants montagnards répondent face à des épisodes météo-climatiques extrêmes qui tendent à être de plus en plus fréquents et intenses dans un contexte de changement climatique.Il s’agit d’une démarche exploratoire innovante d’expérimentation en laboratoire par modèle réduit qui a émergée à la suite des résultats de la première année de thèse de Vincent Siccard. Dans les petits bassins versants montagnards étudiés, les mouvements de terrain sont en majorité connectés aux torrents (connectivité structurelle). Par conséquent, pour décrypter et expliquer l’(in)efficacité transferts hydro-sédimentaires et plus précisément le signal sédimentaire produit à l’exutoire à l’échelle temporelle de l’événement, il est nécessaire de dépasser cette approche structurelle. Il faut donc s’intéresser aux dynamiques internes de ces bassins versants et à leurs comportements d’auto-organisation (connectivité fonctionnelle) qui régissent l’efficience des transferts hydro-sédimentaires.Ce travail d’expérimentation en laboratoire devra être calibré et ajusté à partir d’une approche terrain en partie initiée durant l’été 2022, mais qui devra être confirmée lors d’une mission de terrain en 2023 permettant aussi de réaliser un partage d’expérience avec le laboratoire partenaire japonais.