Le parc national de la Lopé-Okanda (Gabon) : un paysage culturel relique inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO

Résumé En Fr

Inscription of National Park of Lopé -Okanda (Gabon), a Relictual Cultural Landscape, on UNESCO’s World Heritage List. Gabon celebrated the inscription of its Lapé -Okanda Park on UNESCO World Heritage List over the 1 1 and 12 Augustus 2007. Lopé -Okanda is Gabon first World Heritage site and also the first mixed site in the Central African sub region The inscription highlights international recognition of the country's outstanding natural and cultural heritage. The ecosystem and relictual cultural landscape of Lapé -Okanda demonstrates and unusual interface between dense and well-conserved tropical rainforest and relict savannah with a great diversity of species, including endangered large mammals, and habitats. The site illustrated ecological and biological processes in terms of species and habitat to post-glacial climatic changes. It contains evidence of the successive passages of different peoples who bave left extensive and comparatively well-preserved remains of habitation around hilltops, caves and shelters, evidence of iron-working and a remarkable collection of some 1,500 petro gjypbs, reflecting a major migration route of Bantu and other peoples from West Africa along the Ogooué river to Southern and Central Africa. The legal protective measures for the property are adequate to protect the site

Le Gabon a célébré l’inscription de son parc de la Lopé -Okanda au patrimoine mondial de l’UNESCO les 11 et 12 Août 2007. Ce Parc de la Lopé-Okanda est le premier site gabonais inscrit au Patrimoine mondial et le premier site mixte, naturel et culturel de la sous région d’Afrique Centrale. Cette inscription est la reconnaissance internationale d’une valeur culturelle et naturelle. L’écosystème et le paysage relictuel de la Lopé -Okanda constituent une interface originale entre la forêt pluviale tropicale bien conservée et des enclaves résiduelles de savanes, avec une très grande diversité biologique, incluant de nombreux animaux et habitats menacés. Le site montre les processus biologiques et écologiques d’adaptation aux changements climatiques post -glaciaires. Il recèle les témoignages des successions de populations qui ont laissé de nombreuses signatures bien conservées de leurs habitats, sur des collines, dans des abris et grottes, de leur maîtrise de la métallurgie et une remarquable et unique collection de gravures rupestres, riches de près de 1 500 figures. Ces vestiges traduisent une voie migratoire des peuples bantous et d’autres depuis l’Afrique de l’Ouest, le long de l’Ogooué, vers le Sud et l’Est de l’Afrique centrale. Des mesures de protection adéquates et légales pour la conservation de ce bien sont prises pour assurer une bonne protection du site.