Révolution informatique, écologie et recomposition subjective

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2006

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Jacques Robin et al., « Révolution informatique, écologie et recomposition subjective », Multitudes, ID : 10670/1.t8ij6t


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Les technologies informatiques et de la commande ne sont pas uniquement de l’ordre des techni-sciences mais interviennent dans la production de subjectivité. On ne peut pas séparer ces transformations des bouleversements politiques en cours. Le primat porté sur l’information comme nouvelle catégorie, à côté de l’énergie, accentue la production de nouvelles subjectivités et peut transformer la société en une société de communication. Mais ce concept est insuffisant si on ne l’associe pas à une « fonction existentielle » qui rende compte de la désaxation généralisée des coordonnées subjectives. La problématique de la recomposition subjective doit être posée par une re-finalisation des processus d’information, de télématisation, etc., sur d’autres systèmes de valeurs, du niveau de l’écologie mentale, jusqu’aux niveaux les plus planétaires. Nous sommes en co-pilotage avec une nature en situation. L’élément étonnant de cette symbiose, c’est la transformation radicale des rapports, des uns et avec les autres. L’écologie est un grand tournant, à condition que cette écologie soit mariée à la dimension sociale et économique, avec toute forme d’altérité, pour former une idéologie douce, qui fasse sa place aux nouvelles connaissances.

Information and control technologies are not only on the order of the technosciences, but also intervene in the production of subjectivity. One cannot separate these transformations from the political upheavals that are underway. The primacy of information as a new category alongside that of energy accentuates the production of new subjectivities and may transform society into a society of communication. But this concept is not enough, unless it is associated with an « existential function » that can account for the overall disorientation of subjective coordinates. The problem of subjective recompositions should be posed by a reorientation of the processes of information, telematization, etc., according to other value systems on the level of mental ecology, all the way to planetary scales. We are copilots with nature in context. The amazing aspect of this symbiosis is the radical transformation of the relationships between the two. Ecology is a great turning-point, on the condition that it be joined to the social and economic dimensions, along with every form of otherness, to create a soft ideology that leaves room for new knowledge.

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