Fausse vérité et menace réelle. Fake news et désinformation comme possible facteur de l’action violente False verità. Minacce reali. Fake-news e disinformazione come possibili driver di attivazione violenta. Fr It

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24 mai 2022

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Karen Nuvoli, « Fausse vérité et menace réelle. Fake news et désinformation comme possible facteur de l’action violente », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.t9328t


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Résumé Fr It

À une époque où les citoyens sont appelés à décider et à se forger une opinion surdes questions cruciales souvent délicates et controversées, la présence généraliséed’informations trompeuses sape le sens profond de la démocratie. Si la désinformation et les fake-news ne sont pas des phénomènes nouveaux, les définitions proposées par les experts semblent encore aujourd’hui ne pas trouver consensus. Le but de l’étude n’était pas de déterminer un lien de causalité entre désinformation en ligne, propagande et radicalisation violente, mais plutôt de comprendre l’efficacité des faux-récits dans le processus de manipulation et de radicalisation de la pensée. La démarche méthodologique relevait d’une étude qualitative s’appuyant sur des entretiens semi-directifs avec des experts de différentes disciplines. Bien que le lien entre faux-récits et radicalisation n’a pas étédémontré, les experts interviewés reconnaissent que les faux-récits participent à lafermeture cognitive et à l’adoption progressive d’une pensée rigide.

In un'epoca in cui i cittadini sono chiamati a decidere e a formarsi un'opinione su questioni cruciali spesso delicate e controverse, la presenza generalizzata di informazioni false mina il senso profondo della democrazia. Se la disinformazione e le fake news non sono fenomeni nuovi, le definizioni proposte dagli esperti sembrano ancora oggi non trovare consenso. La ricerca è stata realizzata adottando una metodologica qualitativa con interviste semi-direttive. Sebbene il legame tra false informazioni e la radicalizzazione non sia stato dimostrato, gli esperti intervistati riconoscono che la disinformazione contribuisce alla formazione della chiusura cognitiva e all’adozione progressiva di un pensiero rigido.

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