31 mai 2023
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Sadou Bocoum, « Tourisme littoral et érosion côtière en Basse Casamance (Sénégal) », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.t993ln
Le tourisme de la Basse Casamance repose sur une diversité de potentialités naturelles et culturelles. Malgré ces atouts, ce secteur qui dépend essentiellement du littoral fait face à diverses contraintes qui fragilisent son développement. De ce fait, ce poster extrait de notre thèse pour une communication scientifique a pour objectif d’évaluer l’impact de l’érosion côtière sur le tourisme littoral des communes de Diembéring et de Kafountine. Il vise d’abord à faire un diagnostic des potentialités touristiques de la Basse Casamance et ensuite à analyser les pressions foncières et les conflits d’usage sur le littoral avant de finir sur les contraintes touristiques liées à l’érosion côtière dans les communes de Diembéring et de Kafountine. La démarche méthodologie s’appuie essentiellement sur la cartographique qui a permis de calculer les taux de variation du trait de côte, d’analyser la dynamique de l’occupation du sol, et d’appréhender l’importance de l’offre infrastructurelle. Les résultats obtenus indiquent une forte pression foncière sur le littoral. En 43 ans (1979-2022), nous constatons une urbanisation qui a atteint 802,77 ha dans la commune de Diembéring. Elle participe à l’accroissement de l’érosion côtière. De même, les résultats montrent que l’érosion côtière est devenue une sérieuse menace avec la dégradation prononcée entre 1979-2022 de la plage (de -511,926 ha dans la commune de Diembéring contre -333,082 ha dans celle de Kafountine), de la végétation côtière (respectivement de -670,76 ha contre -3200,13 ha) et surtout des infrastructures hôtelières (respectivement avec 14 % et 15 % sont à moins de 50 mètres du trait de côte). Face à ces contraintes, des stratégies d’adaptation sont mises en place, mais malgré cela, l’érosion côtière continue d’être un problème majeur.