2005
Cairn
Lionel Pourtau, « La subculture technoïde, entre déviance et rupture du pacte hobbesien », Sociétés, ID : 10670/1.t9edb2
La subculture technoïde trouve son origine dans les raves clandestines appelées « free-parties » et dans les communautés juvéniles qui les organisent, les tribus technos ou « Sound Systems ». Ces mouvements sont caractéristiques du doute radical envers les systèmes de valeurs, qui se développent dans l’Europe occidentale contemporaine. Le contrat social se disqualifie peu à peu et certains segments de population comme ceux traités ici cherchent à s’en émanciper, à faire « secessio plebis ». Mais la nature juvénile et donc temporaire de cette sécession et les forces centripètes de normalisation de la société, arrivent encore, jusqu’ici, à digérer ces tentatives d’éloignement de l’ordre social traditionnel.