Indigenous Identification and Transitions in Australia: Exploring New Findings from a Linked Micro-dataset

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2019

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Paul Campbell et al., « Indigenous Identification and Transitions in Australia: Exploring New Findings from a Linked Micro-dataset », Population (english version), ID : 10670/1.t9kzpp


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Résumé Fr En Es

Les Australiens autochtones représentent une faible part de la population, mais leurs caractéristiques démographiques sont spécifiques. Pour cette raison, le Bureau australien de statistiques (ABS) et les chercheurs en calculent régulièrement des estimations. Les changements d’identification (d’autochtone à non autochtone, ou l’inverse) contribuent à la dynamique de cette population. Jusqu’à présent, on ne disposait pas de données individuelles sur la population australienne qui permettent d’analyser les caractéristiques des personnes changeant d’identification. À partir d’une nouvelle source de données contenant le plus vaste échantillon longitudinal d’Australiens autochtones (Australian Census Longitudinal Dataset, ACLD), nous montrons que sur le plan quantitatif, se déclarer autochtone n’est pas stable dans le temps. Les nouvelles identifications représentent une proportion considérable de l’augmentation de cette population observée entre 2006 et 2011. En outre, les autochtones nouvellement identifiés ne présentent pas les mêmes caractéristiques que les personnes identifiées comme autochtones aux deux dates. Ils vivent plus souvent dans les villes (et peu dans les zones les plus reculées) et ont une situation socioéconomique plus favorable, ce qui n’est pas sans conséquences pour le choix et la mise en œuvre des politiques à mener.

Indigenous Australians make up a small segment of the country’s population, but one with a distinct demographic profile. Academics and the central statistical agency of Australia regularly create Indigenous-specific population estimates. Changes in the identification (from Indigenous to non-Indigenous or vice versa) contribute to that population’s dynamic. Until now, however, there has been no individual-level Australian population data that would allow researchers to analyse the characteristics of those whose identification changes. This paper explores a new data source containing the largest longitudinal sample of Indigenous Australians, the Australian Census Longitudinal Dataset. We show, quantitatively, that Indigenous identification is not necessarily a fixed construct. New identification appears to account for a considerable proportion of the growth in the Indigenous population between 2006 and 2011. The newly identified group also appear to possess different characteristics to those who consistently identified as Indigenous across the two time points. They were more likely to live in urban areas (and unlikely to live in remote communities) and had higher socioeconomic status, a finding that has implications for policy design and implementation.

La población indígena australiana constituye una porción modesta del conjunto de la población, pero posee un perfil demográfico propio. Expertos universitarios y la agencia central de estadísticas de Australia establecen regularmente estimaciones de la población indígena. Cambios en la identificación (de la categoría indígena a la categoría non-indígena y viceversa) contribuyen a la dinámica de esta población. Hasta ahora, sin embargo, no habían datos a nivel individual de la población australiana que hubieran permitido analizar estos cambios de identificación. Este artículo explora una nueva fuente de datos que contiene la mayor muestra longitudinal existente de la población indígena, el “Australian Census Longitudinal Dataset “. Mostramos, cuantitativamente, que declarase como indígena no es un dato inamovible. Nuevas personas que se declaran indígena parecen ser responsables de una fuerte proporción del aumento de la población indígena observado entre 2006 y 2011. Los individuos que se identifican por primera vez como indígenas se diferencian de aquellos que se han identificado como tales, de manera coherente, en dos momentos de la encuesta. Los primeros parecen residir más frecuentemente en zonas urbanas (y raramente en comunidades apartadas), y poseen un estatus socioeconómico más alto. Un resultado que tiene consecuencias para la concepción y la aplicación de políticas adecuadas.

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