De l'Expression au Signe La voie de la polarisation

Fiche du document

Date

2021

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Citer ce document

David Piotrowski, « De l'Expression au Signe La voie de la polarisation », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.t9nzl2


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Ce n'est pas sans appréhension que l'on reprend la question du signe : tant d'études y ont été consacrées, tant de brillants esprits l'ont discuté et profondément exploré… Mais de cette conjoncture décourageante on peut toutefois tirer parti. Car ce dont atteste cette profusion de réflexions sur une question qui persiste donc au fil de l'histoire, au gré des mutations socio-culturelles et des bouleversements épistémologiques, c'est d'une certaine façon la réalité du phénomène considéré. Il y aurait comme une certitude tangible et manifeste du signe, une vérité flagrante d'une sorte de factualité dénommée signe, qui s'imposerait au regard et, partant, à la réflexion de chacun. Cette opinion, on la trouve par exemple exprimée par Saussure, notamment lorsqu'il attribue au signe le qualitatif de « concret » : « les signes dont la langue est composée ne sont pas des abstractions mais des objets réels ; ce sont eux et leurs rapports que la linguistique étudie ; on peut les appeler les entités concrètes de cette science » [CLG, p. 144]. Ou encore, Merleau-Ponty qui situe le fait du signe au premier plan de la réalité sémiolinguistique : « le phénomène central du langage est l'acte commun du signifiant et du signifié » [Signes, p. 154]. Il reste que cette certitude attachée au fait du signe, auquel il faut bien reconnaître la force d'évidence, se trouve généralement reconsidérée, autant par les auteurs qui l'affirment que par de nombreuses autres perspectives théoriques qui en dissolvent l'unité.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en