La « petite presse »

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14 mai 2013

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Éric Dussert et al., « La « petite presse » », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.t9tdsn


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Parallèlement au fleuve de papier que produisent chaque jour les grands journaux nationaux, le XIXe siècle voit apparaître la « petite presse ». Tout à la fois satirique et d’avant-garde, elle se compose d’une nuée de titres aux existences fragiles qui mènent à coup de gazettes rimées, de portraits-charges ou de manifestes une action frondeuse et goguenarde contre tous les régimes et contre tous les académismes.Contre-pouvoir efficace, la petite presse est appréciée au point que Pierre Larousse la salue dans son Grand Dictionnaire du XIXe siècle en ces termes : « Son rôle a été tout aussi vaillant que celui de la grande presse et elle a toujours eu cette supériorité de n’être pas ennuyeuse. »Le romantique Jules Janin ajoute : « Le petit journal, cette piqûre et cette fête de chaque jour est un des compagnons de la liberté de la presse. Il rit en piquant, il pique en riant, il trouve, en se jouant, le côté ridicule des hommes les plus graves et des choses les plus sérieuses. Il est la voix qui chante et l’esprit qui médit »De 'L’Éclipse' à 'La Lune Rousse' en passant par la fameuse 'Lanterne' d’Henri de Rochefort, ces journaux, sans assise financière, aux rédactions parfois échevelées et « artistes », sont les descendants des feuilles de l’Ancien régime, gazettes ou pamphlets, des organes d’expression, de réflexion et de militantisme publiés « à côté » des canaux officiels d’information.

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