À l'école espagnole. Recherches sur les collections de peinture hispanique en France

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4 décembre 2023

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Cécile Vincent-Cassy et al., « À l'école espagnole. Recherches sur les collections de peinture hispanique en France », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.t9ts9b


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Les recherches demeurent insuffisantes en France sur la peinture espagnole au point qu’on peut légitimement considérer que l’Espagne est aujourd’hui l’objet d’un oubli patrimonial. Afin de dynamiser les recherches dans ce domaine, nous proposons de réunir chercheurs universitaires, conservateurs du patrimoine et étudiants dans le cadre d’une rencontre ambitieuse et fondatrice dédiée à l’étude de peintures du Siècle d’or conservées dans les collections publiques françaises, qui prendra la forme d’une école d’été.En 1963, l’historien de l’art Paul Guinard (1895-1976) s’interrogeait déjà à propos du « goût » français pour les « choses d’Espagne » (catalogue Trésors de la peinture espagnole, églises et musées de France, Paris, p. 113). Cet événement scientifique a pour objectif de renouveler les recherches historiographiques sur la réception de la peinture hispanique du XVIIe siècle en France, de la vogue hispanophile au XIXe siècle, symbolisée par le triomphe de Ruy Blas de Victor Hugo ou la Carmen de Mérimée, à nos jours. Il sera dédié au rôle que la France a joué dans la connaissance de la peinture produite en Espagne avec, pour point de départ, les spoliations opérées par les armées napoléoniennes, péché originel paradoxal qui favorisa la reconnaissance d’une « école espagnole » à l’international. L’enjeu de la réflexion sur cette école s’est inscrit dans la reconfiguration d’une histoire de l’art qui privilégie les perspectives transnationales et rencontrent un écho dans le questionnement des musées sur la présentation des collections par écoles nationales. Ces interrogations sur les spécificités d’une école espagnole, par rapport notamment aux écoles italienne ou flamande, reposent sur l’identification et le dépassement de stéréotypes encore très prégnants en France à propos d’une peinture prétendument emprunte d’une invariable violence ou d’un mysticisme austère. Ainsi, le vérisme de la peinture espagnole de Zurbarán, Velázquez et Ribera notamment, doit être interprété comme un topos utile pour définir, par contraste, la sophistication narrative des « écoles » française et italienne.Nous avons étudié les collections que conservent le musée du Louvre, les églises de Paris (œuvres majeures et pourtant inconnues) et le Musée Goya de Castres pendant cinq jours.L’équipe internationale de chercheurs s'est vu confier des travaux sur ces collections en amont de la rencontre pour les mettre en commun et en discuter autour des œuvres. Cette master class sera ouverte à l’inscription d’étudiants de master, doctorat et post-doctorat, en réservant des temps privilégiés de débats.Cette école d'été s’inscrivait dans le cadre du Recensement des tableaux ibériques conservées dans les collections publiques françaises (RETIB), menés par le département des Peintures du musée du Louvre et l’INHA. Enfin la master class coïncidera avec la réouverture du Musée Goya après trois ans de rénovation et permettra d’étudier et de faire connaître ses collections centrées depuis 1947 sur l’art hispanique

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