L’institut culturel français en Tunisie : un acteur du renouveau cinématographique

Résumé Fr

On assiste depuis la révolution tunisienne (2011) à un véritable renouveau du secteur cinématographique. Ce renouveau est visible tant dans le champ de la production (le nombre de films a été multiplié par dix) que dans le cadre institutionnel qui connaît une tentative de restructuration. L’Institut français peut être considéré comme l’un des protagonistes de cette restructuration. Acteur majeur en termes de collaboration culturelle et artistique depuis la phase pré révolutionnaire, il fait figure de tremplin tant pour la diffusion de films récents que pour la mise en place de réseaux de diffusion parallèles tels que le projet « La route du cinéma ». Le système de coopération mis en place a pour objectif d’aider à la formation de futurs cinéastes (par l’octroi par exemple de bourses à des étudiants sélectionnés à la Fémis), mais aussi d’accompagner la phase de création par la mise en place de résidences et le soutien à des ateliers d’aide à l’écriture (Atelier Sud Ecritures). La présente communication vise à observer l’évolution historique de l’action menée par l’Institut Culturel français. La révolution tunisienne de 2011 y sera considérée comme un moment charnière. Il s’agira également d’analyser les diverses collaborations mises en œuvre entre l’Institut français et les différents organismes locaux tel que le tout nouveau CNCI (centre national du cinéma et de l’image tunisien) ; mais aussi à évaluer l’impact des actions menées par l’Institut Culturel français sur le nouveau dynamisme à l’œuvre dans le champ cinématographique en Tunisie.

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