Intentions de fécondité et obstacles à leur réalisation en France et en Italie : Intentions de fécondité et obstacles à leur réalisation en France et en Italie

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2011

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Arnaud Régnier-Loilier et al., « Intentions de fécondité et obstacles à leur réalisation en France et en Italie : Intentions de fécondité et obstacles à leur réalisation en France et en Italie », Population, ID : 10670/1.td3zp2


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Cet article confronte intentions de fécondité et réalisation en France (2005-2008) et en Italie (2003-2007), pays où les modèles de fécondité sont contrastés, en s’appuyant sur des données comparables issues du programme d’enquête longitudinale Generations and Gender Survey (GGS). Quatre principaux résultats ressortent. Le fort pouvoir prédictif des intentions négatives de fécondité et, à l’inverse, le fait que les intentions positives surestiment les comportements sont d’abord mis en évidence. La comparaison met ensuite en lumière une différence importante : la proportion de couples réalisant leurs intentions positives de fécondité est systématiquement plus élevée en France et, lorsqu’ils n’avaient pas l’intention d’avoir un enfant, la proportion de ceux en ayant eu un est également supérieure. Outre l’effet classique de l’âge et du nombre d’enfants, les facteurs socioéconomiques jouent un rôle important, les situations moins favorables apparaissant comme un obstacle à la réalisation des intentions. Les déterminants des intentions ne sont cependant pas tous identiques et il n’existe pas un unique modèle transposable d’un pays à l’autre : le rôle du contexte reste central. Enfin, lorsque les couples n’ont pas réalisé leurs intentions, certains ont reporté leur projet tandis que d’autres y ont renoncé. Les déterminants sont cependant différents selon le pays considéré. La distinction entre renoncement et ajournement, rarement faite dans les études, s’avère de ce point de vue intéressante.

Fertility Intentions and Obstacles to their Realization in France and ItalyThis article compares fertility intentions and realization in France (2005-2008) and in Italy (2003-2007), two countries with contrasting fertility models, using comparable data from the longitudinal Generations and Gender Survey (GGS). Four main findings are presented. First, the strong predictive power of negative fertility intentions and, conversely, the fact that positive intentions over-estimate actual outcomes, are highlighted. The comparison then reveals an important difference: the proportion of couples who realized their positive fertility intentions was systematically higher in France and, for those who did not intend to have a child, the proportion who went on to have one was also higher. Alongside the classic effects of age and number of children, socioeconomic factors play an important role, and less favourable situations appear to hinder the realization of intentions. The determinants of intentions are not all identical, however, and there is no single model that applies to both countries: the role of context remains primordial. Last, among couples who did not realize their intentions, some had postponed their childbearing plans while others had abandoned them altogether. Here too, the determinants are not the same in both countries. In this respect, the distinction between those who postpone and those who forego, rarely made in the literature, is an interesting question.

ResumenEste articulo confronta las intenciones de fecundidad y su realización en France (2005-2008) y en Italia (2003-2007), países con modelos de fecundidad contrastados, sobre la base de datos comparables provenientes de la Encuesta longitudinal Generations and Gender Survey (GGS). Cuatro resultados principales se destacan. En primer lugar, se pone en evidencia el fuerte poder predictivo de las intenciones negativas e inversamente el hecho de que las intenciones positivas sobrestiman los comportamientos. La comparación entre los dos países pone también de manifiesto una diferencia importante: la proporción de parejas que realizan sus intenciones positivas de fecundidad es sistemáticamente plus elevada en Francia y, cuando no tenían la intención de tener un hijo, la proporción de las que lo han tenido es también más elevada. Además del efecto clásico de la edad y del número de hijos, los factores socioeconómicos juegan un papel importante y las situaciones menos favorables aparecen como un obstáculo a la realización de las intenciones. Sin embargo, los determinantes de las intenciones no son todos idénticos y no existe un modelo único transportable de un país al otro: el rol del contexto es central. En fin, cuando las parejas no han realizado sus intenciones, ciertas de ellas han diferido su proyecto mientras que otras han renunciado a él. Pero los determinantes son diferentes de un país al otro. La distinción entre renunciamiento y aplazamiento, que los estudios hacen raramente, se revela interesante desde este punto de vista.

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