Le corps humain dans les variétés substandard bulgares : Lexique et corps humain

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11 juin 2021

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Gueorgui Armianov et al., « Le corps humain dans les variétés substandard bulgares : Lexique et corps humain », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.td7voa


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Résumé Fr

Les mots pour les parties du corps humain (les somatismes) dans les sociolectes et les variétés substandard bulgares n’ont jamais fait l’objet de recherches linguistiques spéciales. Dans la littérature scientifique bulgare, nous trouvons principalement des ouvrages consacrés à la présence de ce vocabulaire dans les dialectes régionaux et ils font parfois des comparaisons avec d’autres langues comme le russe, le serbe, le roumain, le turc. La communication proposée étudie les somatismes argotiques et substandard dans leur évolution historique et leur état actuel, mais aussi compte tenu de leurs liens avec les langues étrangères et des différentes variétés de la langue bulgare.Deux processus sémantiques parallèles sont interprétés dans l’étude. Dans le premier, suite à une transformation sémantique, des noms et des expressions d’objets quotidiens, tels que des fruits, des légumes, des appareils électroménagers, des meubles, etc., commencent à être utilisés pour dénommer des parties du corps humain, par exemple : tikva ‘potiron’ pour ‘tête’, čoùška et kàmba ‘poivron, poivron tomate’ pour ‘nez’. Dans le deuxième cas, l’on observe le processus inverse – les somatismes standards ou familiers servent à désigner des caractéristiques physiques ou mentales typiques ou des traits de caractère des gens : zàdnik ‘fesse’ pour ‘homme malhonnête’, bedrò ‘cuisse’ pour ‘jolie fille’, etc. Les principaux procédés de création de ces termes argotiques, comme la métaphore (le plus souvent les métaphores universelles ou conceptuelles), la métonymie, l’énantiosémie et la dérivation sémantique, sont analysés en détails.Une attention particulière est également accordée au processus de « transfusion » lexicale progressive au cours des dernières décennies d’éléments de l’argot corporatif des jeunes vers le langage familier et les nouveaux urbanolectes, ainsi qu’à leur utilisation de plus en plus large dans la littérature et les arts, les médias et le langage des hommes politiques et des hommes d’État et même dans certains manuels scolaires où ils font partie intégrante des chapitres consacrés aux variétés linguistiques substandard bulgares. Les exemples utilisés sont tirés de la presse bulgare, des émissions de radio et télévision, des forums d’Internet et des discours décontractés quotidiens.L’objectif de la communication proposée est de brosser un tableau clair de cette partie spécifique du vocabulaire argotique, de sa place dans les dictionnaires mais également dans le discours bulgare moderne et de l’influence croissante qu’il exerce sur le langage familier et même sur la langue standard.

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